La soirée venait de commencer et j’avais la villa pour moi toute seule. Seulement, je m’ennuyais que je décidais de sortir pour me changer un peu les idées, en espérant de ne pas encore me faire mordre par ce cher Demetri mais je pense qu’il devait être parti en mission. Enfin ,je crois. Je sortis donc de chez moi et en ce moment, je parcourais les rues de Volterra. Je restais tout de même sur mes gardes. C’était mieux avant, quand je ne savais pas que les vampires existaient bien que parfois, dans ma tête, je me disais qu’ils étaient réels. Je m’imaginais que je croissais alors les Cullen ou encore, ben, justement Demetri ou les frères Salvatore ou alors, je vivais des aventures par exemple entre le chemin de chez moi pour aller au supermarché. Oui, même en marchant, mon cerveau et mon imagination travaillaient encore plus que d’ordinaire. Mes pas me conduirent jusqu’à la place de Volterra, bien en face du château. A croire que j’étais attirée par ce lieu malsain. J’espérais de ne pas tomber sur une Heidi en pleine chasse et je la vis justement mais elle avait déjà été faire ses « courses ». Mon dieu ! Il y avait là des enfants avec leurs parents. J’étais dégoutée mais je ne pouvais rien faire sinon, je risquais d’avoir encore plus sur le dos les Volturi. D’ailleurs, j’étais étonnée à ce qu’Aro n’ait pas encore envoyé Demetri pour me chercher. J’allais repousser chemin après que la vampire fut hors de vue avec le futur repas de son clan quand je heurtais soudainement quelqu’un. C’était une fille d’environs de mon âge. Elle avait de longs cheveux blonds et à cause de moi, elle venait de faire tomber quelque chose.- Oh je suis désolée ! Je ne vous avais pas vue !Je me mis une claque mentale ! Idiote ! Elle ne savait sans doute pas parler français. Quoique … En ce moment, je rencontrais des gens qui parlaient, pour mon plus grand plaisir, français mais ils me prenaient tous pour une française. La Belgique n’était pas si connue que ça, du moins pour ses langues : français, néerlandais et allemand mais le plus souvent, c’était français et néerlandais que l’on parlait. Le problème, c’est pour apprendre le néerlandais, nous Wallons et Francophones, nous n’avions pas les meilleures professeurs ! Et puis, qui aime parler le néerlandais franchement !