On se connaît ?

C

ela faisait le début des vacances d’été que j’étais à Volterra en compagnie de ma mère que d’étranges aventures m’étaient déjà tombées dessus. D’abord, je me fais mordre par Demetri Volturi, un personnage de Twilight, puis, je crois voir en Marcus mon défunt grand-père maternel, décédé au début de l’hiver et maintenant, j’étais là, à nouveau devant le château des Volturi, le Palais des Prieurs. Allais-je y entrer encore ou pas ? La dernière fois, j’ai eu de la chance de ne pas tomber sur un des gardes comme Jane ou Félix ou bien encore sur Aro ou Caius. Aro se ferait surement un plaisir de vouloir me compter parmi ses gardes s’il advenait à découvrir ce que j’étais entrain de devenir : une sorte d’hybride mi-loup-garou mi-vampire quoique la nourriture humaine avait toujours le même goût, donc je ne pouvais que supposer que j’avais encore des gènes d’humaines. Et dire que je commençais à me faire connaître pour mes romans de vampire ! J’ai vraiment une imagination débordante mais là, c’était bel et bien la réalité.
En parlant d’imagination, j’avais une soudaine envie d’écrire. Je me cherchais après un café en terrasse et une fois trouvé, je m’assis à une table, me commanda en anglais un simple verre de coca et sortit de ma sacoche dont je me séparais jamais mon petit cahier de brouillon ainsi qu’un stylo et je commençais à chercher des idées qui me vinrent d’elles-mêmes. En même temps, j’adorais les histoires de vampires que c’était normal que j’écrive des romans sur les vampires. Mon héros était un vampire millénaire qui tombait amoureux d’une jeune humaine ressemblant trait pour trait à son premier amour. Evidemment, le vampire avait la tête de l’acteur qui incarnait Demetri dans les films de Twilight et la fille ma propre tête. Je faisais toujours comme ça.

On se connaît ?

J

’étais en pleine inspiration lorsque j’entendis une voix attira mon attention. Ah zut ! J’avais encore pleines d’idées. Qui pouvait venir me déranger dans mon écriture ? Je m’arrêtais donc et levais les yeux vers la personne. Il s’agissait d’une femme, sans doute début de la vingtaine, les cheveux blonds et les yeux bleus. Je ne savais pas pourquoi mais elle me faisait penser à quelqu’un sans pouvoir dire le nom. Je ne compris pas trop bien ce qu’elle disait vu que c’était en Italien et je ne parlais pas un seul mot en italien.

- Euh excusez-moi mais je ne parles pas italien ! No comprendo !

Tout à coup, le serveur vint m’apporter mon coca et je le remerciais en français évidemment. C’est vrai que j’aurait pour le faire en anglais mais le français me venait plus facilement que l’anglais. Pourtant, il me fallait apprendre à mieux parler la langue de Shakespeare car c’était une langue internationale, mieux que le français ou l’italien ou encore l’espagnol. Argh ! Je venais de recevoir un sms. C’était ma mère qui m’informait qu’elle était partie faire une petite balade à Rome et que je ne devais pas m’occuper d’elle pour le souper. Chouette ! J’allais être toute seule à la villa ce soir. Je fis signe à la femme devant moi qu’elle pouvait s’asseoir si elle le voulait. Mais ce que je trouvais étrange, c’était cette odeur … Impossible de la décrire. On aurait dit une odeur sucrée mais avec la sensation de froid. Le pire, c’était que depuis la morsure par Demetri, j’avais senti cette odeur à plusieurs endroits de la ville, dans le château également la fois où je m’y étais incrustée. Est-ce que ce serait ça l’odeur de vampire ? Pourtant, elle n’avait pas les yeux rouges, ni la peau qui brillait alors qu’on était en plein soleil. Par contre, elle avait un magnifique pendentif avec du lapis-lazuli. Je savais reconnaître certaines pierres précieuses puisque j’en avais fait collection lorsque j’avais environs une douzaine d’année. Ma petite passion de l’époque. A chaque âge, j’avais une nouvelle passion.

On se connaît ?

Bekah : - perdono.. euh je voulais dire pardon, j'ai tellement l'habitude de parler en Italien, que j'ai perdu la n'osions de la langue, Française. Je vous ai demandé si je pouvais m'asseoir avec vous.

A

h ouf, elle savait parler français. Cela me rassurait un peu. Elle s’assit donc en face de moi, buvant son verre tandis que je bus une gorgée du mien. Seulement, elle remarqua que j’observais son médaillon avant de me demander si j’étais écrivaine. Wow ! Elle avait tout de suite vu que j’étais écrivaine ! Comment elle avait fait ça ? Mes notes peuvent être très autre chose mais bon, c’est vrai que lorsqu’on me connait, c’est facile de dire ce que je fais. J’ai toujours eu une passion pour l’écriture mais cela datait de mes seize ans.

- Oui, je trouve qu’il est beau et en plus du lapis-lazuli ! Et en effet, je suis écrivaine.

Et en plus, dans « Vampires diaries », le lapis-lazuli était une pierre magique qui permettait aux vampires de sortir à la lumiére du jour alors qu’ils sont censés - enfin dans les légendes et non dans « Twilight » - brûler au moindre petit rayon de soleil sur leur peau. Donc, en même temps, je me demandais si elle n’était pas une vampire avec un bijou ensorcelé. J’adore les histoires de vampires malgré le fait que ce sont des créatures dangereuses mais ils m’ont toujours intrigués. Était-ce de la science ou de la magie qui avait créé les premiers vampires ? Dans « Dracula » de Francis Ford Coppola, c’était le fait que Dracula avait renié Dieu, dans « Vampires Diaries » c’était Ester qui avait usé de la magie mais par contre, dans « Twilight », il n’était rien mentionné là-dessus. Dommage !

- Au fait, je m’appelle Alexandra Caudron ! Et non, je ne suis pas française mais belge.

Je lui tendis la main par politesse. Je faisais ça avec les inconnus mais avec les amis, le peu que j’en avais réellement, c’était une bise sur la joue bien qu’en Belgique, on en faisait deux ou trois … Oh, je ne sais plus !